Les conseils donnés ici sont issus des expériences menées dans le cadre d’une formation à l’utilisation des sciences cognitives en classe et des travaux de chercheurs comme Olivier Houdé, Grégoire Borst, Jean-Philippe Lachaux, Francis Eustache, Stanislas Dehaene ou encore Jean-Luc Berthier.
Pour ceux qui souhaiteraient en savoir plus, https://sciences-cognitives.fr/
- Principe 1 : Espacer et
répéter
La première mémorisation demande beaucoup d’efforts, et l’oubli est très rapide. Les mémorisations suivantes demandent moins d’efforts et restent davantage en tête.
Très concrètement, il faut privilégier des temps courts et réguliers. Eviter le piège de la révision de dernière minute qui ne sert pratiquement à rien.
- Principe 2 :
Comprendre pour retenir
Si l’enfant ne met pas de sens sur ce qu’il fait, il ne retiendra pas grand-chose. Ne jamais faire l’économie de l’explication (que veux dire ce mot ? A quoi faut-il faire attention quand tu dois l’écrire ?), surtout avec des enfants très jeunes.
- Principe 3 : feedback
proche
L’enfant doit avoir un retour et une correction immédiate de sa réponse.
- Principe 4 : mobiliser
l’attention
Les enfants pensent qu’ils doivent être très attentifs tout le temps et cela peut leur sembler décourageant. Ne pas hésiter à leur dire qu’ils vont devoir être attentifs lors des devoirs mais que ce sera pendant un temps court. Pour les enfants qui ont du mal à accepter la contrainte, utiliser un repère visuel (sablier, minuterie) et bien respecter le temps. « Nous allons travailler 5 ou 10 minutes et pendant ces 10 minutes, tu vas donner le meilleur de toi. Après, que tu aies réussi ou non, on arrête. »
Si cela ne fonctionne pas, ne pas s’énerver. Simplement indiquer calmement à l’enfant que le maitre sera prévenu que les devoirs n’ont pas été faits (et c’est important que je le sache). Il n’y aura évidemment aucune sanction. C’est symbolique (et très efficace).
- Principe 5 : Mémoriser
activement
Les activités ludiques et les interactions avec les autres favorisent l’investissement de l’enfant dans l’activité.
En cas de difficultés, il faut en parler avec l’enseignant Il y a toujours des solutions et des adaptations possibles.
